Par Albert Mondor, horticulteur et biologiste
La terre est la partie de la couche superficielle de l’écorce terrestre qui, grâce à sa structure meuble et sa composition physico-chimique, assure la croissance et le développement des végétaux. La réussite d’un jardin ou d’un potager dépend avant tout de la qualité de la terre. Comme il est en quelque sorte le garde-manger des plantes, le sol doit être en parfaite santé afin de retenir adéquatement l’air, l’eau et les éléments nutritifs dont elles ont besoin pour bien croître.
Quelle est la composition d’une bonne terre?
Une terre convenant à la croissance de la plupart des végétaux est habituellement composée de 50% de solides et de 50% de pores. Le volume de solides est lui-même constitué de particules minérales et de particules organiques. Les particules minérales, qui proviennent de la désagrégation de la roche, sont les cailloux, les graviers, les sables, les limons et les argiles. Les particules organiques, ou ce qu’on appelle la matière organique, proviennent de la décomposition de débris végétaux et animaux par les microorganismes qui vivent dans le sol. Un des principaux produits de cette décomposition est l’humus.
Les pores sont occupés par l’air et par l’eau, idéalement en parties égales. Évidemment, plus le taux d’humidité est élevé dans un sol, plus l’espace pris par l’air est réduit. L’eau remplit les plus petits vides du sol appelés micropores. Elle dissout les éléments nutritifs et les transporte jusqu’aux racines des plantes. L’air occupe les plus gros vides nommés macropores.
Qu’est-ce que le terreau
Quant à eux, les terreaux ne se retrouvent pas à l’état naturel, ils sont plutôt créés par l’humain à partir de diverses matières minérales et organiques telles que le compost, la tourbe de sphaigne, la fibre de coco, la perlite et la vermiculite. Les terreaux ne sont donc pas composés de terre et ne contiennent habituellement pas d’argile non plus. Un terreau est généralement utilisé pour la culture de végétaux en contenant ou en bac.